262 OPUCULE de la prudence user dhumanit et de grandeur d’ame en cette rencontre ; _qu’elle acheva de lui gagnet les esprits ; qu’elle rut suivie d’acciamations et de es : ’ ' g sur l’heure re&me ; qu on nen apas tooIns estlme ce Prlhce tout malheitreux ’qu’il s"est vearepuis. Mon sen{iment est qu’il devoii pourvoit Asa oire de relic orte qa’il pourYeust auss{ ; sa seur’et et celle d’un peuple qui l’aimoit rant f,) ; ’en reviens dire que la ]lus’pardes choses ont dx faces. Charles Stuard a empch& de tout son pouoir qu’on n’ait cherch& les conspirations qui se iaisoient : ontre’ lui. IIne ouloit point qu’on Iunist les conspirateur. PailA’il e fit aimer, et ne sefii’pas assez cr’ainclre. Q.oiqu’il en soit Cesar eust pfi pardonner A tus sans mettre sa propre ie eh-danger. a lemence lui-a-niST( tooins qu’t/ne autre faute qu’il fit. e tiens ’celle-cy plus grande que toutes celles du Prince de Macedoihe, et-d’une consequence route autre que de se faire speller Dieu ce qui dplut aux Macedoniens et aux Perses.’C'estoit biim une" plus grande sottise Cesar de se vouloir faire apeller oy ( :). Les Romains lui eussent plust6t ’rig des Temples qu’ils ne lui eusser{t laisse prendre le Diad&me. Cependant Crom-. well est aussi tomb& dans cette errefir, tout habile qu’il estoit. Ne suffisoit~il pas l’un et [’autre d’avoir l’essntiel de la Royaut sans en affecter aussi les apparences, qui ont pens perdre Cromwell, et qui ont est& cause de la mort de Jules Cesar ? Pauvres gens de courir apres le nora quand la chose leur devolt surfire ! Si d’ail[eurs ils ont abus de le.m’ fortune et que par lJ Alexandre se soit attir& les reproches de Calistene, je dis que le Phi[osophe cut plus de tort que le Roy. C’est la fortune qu’il se faut prendre’ ; t non pas’J ceux qu’e[[e prenc[ plaisir A corrompre.. Sgavons-nous ce que M. le Prince auroit fait s'il avoit t. Edition de 7:9: Qu il aimoit rant. z. Edition de 17a9: De se .faire appeller Roy.
