Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/301

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LETTRES. 297 sera beau, l’0n n’en doute point ; mais que ce doiYe estre un Dieu ou une Deesse, c’est ce qui n’est ms enc_o, re tout-l-fait ce,nfiin. Q. uoy que ce’puisse esire, on sen rio/iit dans 10lympe, malgrg tousles suiets d’envie u’on eut avoir Ces nouvelles divinltez .q.YP pourrment blen. ravir aux autres leurs Temples : je ne parle pas de ceux que nous avons b/tis dans nos cceurs leurs Maiestez, qui ne sauroient avec route l. eur puissance nods rien"d6nner de plus parfait qu’elles. ene pouvms MONSEIGNEUR VOUS entretentr de sujets qui meritassent mieux d’interrompre vos occupations et vos so/ns, La grossesse de la Reine est l’attente de t, out le monde, On a dia consult les Astres sur ce sujet,. unt ( moy, sans estre deffn, J’ose gager que d’un Dauphin Nons re ? tons dans peu la naissance. Terese, accomvlissant le revos de la France Y retake m’ass’eure encor ee’tte fafon. ’ , ce qui confirme mort sou ? fort,. c’ est la faveur des Dieux, am sert notre m ortarone Cornroe iI roerite, et qui e put jamais Luy refuser aucune marque Du respect que le sort a Four tons ses souhairs.’ La conjecture que te fais. N’est pas, Segnehr, fort difficile ; Car sans vous taIer d’un discours inutile Toutes les raisons que ]’ en ay, Nous.avons un Ry trop habile Pour ne pas reimssir en tous se coups d’essay. A peine il commenfa ses premiers exercises, Q’il se fit admirer des Heros de sa Cour ; Puis, d’ un ceeur ennemy de ces molles dllices Qui loin du champ de Mars ont ehoisi leur sl]our, II sortit des bras de l’Amour Fit trembler cent Citez, ? orta par tout la guerre ;