[ LETTRES. soit des lieux, soit des personnes : vous auriez de quoi ous desennuyer toute votre vie, pourvfi que ce s9it so. ns intention de.den retenir, m6ins enc&e de rlen clter : ce n’est pas une bonne qualit& pour une’ femm’d'&re sayante, et c’en est une tr&s-mauvais d’affecter de paroltre telle. Nous partimes donc de Paris le a3 du courant, apres que M. Jeannart cut regu les condolSances de quantit& de personnes de conlition et de ses amis M. le Lieutenant Criminel en usa reusemenb b.ralement roya ! ement ; il ouvrit sa bourse, et nous dt que nous n’avlons qu’/t pulser. Le reste du voisinage fit des merveilles. Qand il eitt &t& question de transf&rer le O.ay des Orfvres la C6ur du Palais, et le Palais re&m/t Limoges, la chose ne se seroit pus autrement pass&e. Enfin ce n’&oit chez nous que processions de gens abbattus et tombez des nus. Avec tout cela i e r/e pleurai point : ce qui me fait croire I q.. .g..p ue’"ac uerrai fine rande r tatibn de constance a. ns cett. e affaire. La fantasle de voy,a, ger m’&oit enz tree oueloue reruns aunaravant dans I es rit. cornroe s I.eusse eu des p. resse. ntmens de. }’ordre du Roi. II y ayoit plus de qumze iours clue le ne parlois d’autre chose qte d’aller tant6t 3 S. Cloud, tant6t’ Charonne, et i’&tois honteux d’avoir rant v&cu sans den voir. Cela ne me sero plus reproebb, graces Dieu. On nous a’ dit entr’autres merveille que
- . Par suite des perscufi0ns dirlges conire Fouquet,
Jannart, son amiet son substRut dans la charge de procureur au parlement, ffit exil& fi Limoge off la femme de Fouquet.avoit gtg aussi relgu&. tin valet de pied du P, oi ; norarag Ch,tteauneuf, cut ordr d’accompagner Jannan jusqu’& Limoges. La Fontaine le suNit dans son exil. lannart’ avoit pousg Marie H6ricart, tante de madame de La Fontaine, et ce fut lui qui avoit fait connohre notre po&te Fouquet. (roy. l’Histoire de la ie et de outrages de Jean de La Pontain par Wacaa, e dit., 824 in-8, p. tl et to7.) ’ '
