Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/318

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4 LET. TRE . me phisent encore : elles ontcela de particulier, que ce qui les borne est ce qui les fait paroltre plus belles. Celle de la droite a tout-g-fait.la ine dun jeu de Paume ; die est A present borde dun amphitheatre de gazon’s, eta le fonds relev de huit ou’dix marches : il y a de I’apparence que c’est l’endroit o les Divinitez du lieu reoivent I’hommage qui leur est dfi. Si Ie dieu Pan, ou le Vaune, Prince des bois, ee dlt-oR, S.e, fait jamais faire un Trne, C en sera 1 le patron. Deux Chatalgners doRt l’ombrage Est majestueux et frais, Le eouvreRt de leur feuillage Ainsi que d’un fiche dais. Je Re vois rien qRi l’tgal Ni qui me charme mop grl, Cohme un gazon qui s’ltale Le long de chaque degrt. J’alme cent fois mieux cette herbe Que les prtcieux tapls Sur qui i’Orient su,berbe Voit ses Empereurs assis. BeaRtez simples et divines, Vous eontentiez nos Ayeux Avant qu’on tirdt des mines Ce qui nons fra ??e les yeRx. De quoi serf tart de dtpense ? Les Grands out beau s’ en ranter : Vive la magnificence Oi ne coSte q-u’ planter. Nonbstant ces moralitez i’ai conseill & Madame C.