Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/333

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Unique obstacle a tels ravages, Chacun a son dtpartement, Communautez, Bourgs, et Villages. Vous croyez bien. qu’itant sur ses rivages, Nos gens et mot nous ne manqudmes pas De ? romener,t Fentour notre vM : J’y rencontrai de si charroans appas . Que j’ en ai Fame encore toul lmM. Cdteaux rians y sont des deux c6tez ; Cdteaux non pus si volsins de la Qu’ en Limousi mais cdteaux enchantez, Belles maisons beaux parcs et bien ? lantez Prez verdoyans dont ce laays abonde, Vignes et Oois, taut de diversitez Qu’ on crot d’ abord tre en un autre monde. Mais le plus bel objet, c’est la Loire sans doute ; On la voit raremerit s’icarter de sa route. Ellea ? eu de re ? lis dans son cours mestrt : Ce n’ est pus un ruisseau qui serpente en un prl, C’e]t la fille d’Amphitrite, C’est elle dont le rotrite, Le nora, la gloire, et les bords,

Sont dignes de res Provinces 

O’ entre tous leurs plus grands trlsors Out toujoars plad nos Princes. Elle rpand son cristal Avec magnificence ; Et le jardin de la France Mlritoit un tel canal. Je lui veux du mal en une chose ; c’est que, l’ayant vfi, ie m’imaginai qu’il fi’ avoit plus rien A voir : i[ ne me resta ni curiosit n[dsir. Richelieu m’a bien fait changer de sentiment. C’est un admirable objet que ce Richelieu ; i’en ai datt6 ma troisime Lettre, parce que je I’y ai acheve. Voyez l’obligatlon que vous m’avez il ne s’en