Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/337

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LETTRES, 33 Non, no la carte nous les noraroe. Ceux qul sont p[rls sous lears eaux’ Ne l’ont pus [t[ dire a Rome. La premi{re que nous rencontrtmes ce fat l’Indre (). Apris l’avoir passe, nous trouvimes au bord trois ho’mmes d’asseibonne mine mais real vtus et fort dlabrez. L’un de ces hros Guzmanesques avoit fait une tresse de ses cheveux, laquelle lui pendoit en derri{re cornroe une qeui de cheval. Non loin de-l nous aperfimes quelques hilis, ie veux dire Philis d’Ev6te ui vehoieht vers nous dansant folhtrant montrant lears paules, et tralnant apres eles es dofignas dtestables i proportion et qui nous regardoient avec autant de mpris que si elles eussent t belles et ieunes. Je irmis d’horreur ice spectacl et i’en ai t deux iours sans pouvoir mnger. Deux femmes fort blanches marchoient ensuite elles avoient le teint dlicat, la taille bien fait de la beaut{ mdiocrement, et n’toient Anges bienparler qu’en rant que les autres {toient de v{ritables dmons. Nous salumes ces deux avec beaucoup de respect, rant cause d ? elles flue de lears }uppes, qui vritablemen toient plus riches que ne sembloit le promettre un tel quipagb. Le rest de lear habit c6nsistoit en une cappe d’toffe blanche et sur la tte un petit chapeau

l’Angloise de taretas de coalear, avec an galon ’argent. Elles ne nous rendsrent notre salut qu en fas nt 

une legere inclination de 1 tte marchant touiours avec une gravit de Desses et ne daignant presque letter les yeux sur nous, comme simples mortels que nous tions. D’autres dognas les suivoient, non moins laides que les pr6cdentes ; et la caravanne toit ferrule par un Cordelier. Le bagage marcholt en queui parle sur chariots, partie sur Mtes de somm . La Fontaine se trompe. Ce fat le Chef.