Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/383

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LETTRES, 79 cet honneur, je ? us.place en ma memolre auprs des deux Dames qm me Ieront oublier Negotiations, et peut-estre les Rois auss. Je voudrms que vous wssiez presentement Madame Hervart : on ne parle non plus chez de toux que sices ennemies du genre humain s’en estolent allies dans un autre monde. Gependant leur regne est encore de celui-c : il n’y a que Madame rvart qui les ait congedis pour tojours. Au ! ieu d h6tesses si malplaisantes, elle ’a retenu la gayete et les graces, et mille autres iolies choses que vous pouvez ben vous lmaginer. Je me contente tie volt es deux Dames. Elles adoucissent l’absence de celles de la ru Saint-HonorS,.q. ui veritablement nous negligent un peu, ]e n’ay os6 dre qu’elles nous negligent un peu trop. M. de Barrillon se peut souvenir que ce sont de telles enchanteresses qu’elles faisoient passer du vln mediocre et une aumelette au lard pour du nectar et de l’ambrosie. Nous pensions nous estre repu. s d’ambrosie, et nous softenions que Jupiter avot mang l’aumelette au lard. Ge temps-itt n’est plus. Les Graces de la ru S. Honor nous negligent. Ce sont des ingrattes qui nous presentions plus d’encens qu’elles ne vouloient. Par ma foy, Monsieur, i e.cr. al. ns. que l’encens ne se moisisse au Temple. La Dvtmte qu’on y renoir adorer en carte tantost un mortel et tantost un autre, et se moquedu demeurant, sans considerer nile Comte, ni leMarquis, aussi peule Duc. Tros Rutulusve fuat, hullo discrirnine habebo () : voil& la devise. I1 nous est revenu de Montp. ellier une des remieres de la trouce : mais ie ne rots vas que nou en soyohs plus for’ts. Toute’ l)ersuasivdqu’elle est, et par : son fingage et par ses nanieres, elle ne relevera pas le part. Vous estes un de ceux qui ont le plus de sujet de la Iour. Nous savons, Monsieur, 1. Virg. neid. X 1o8. ….