Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/69

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apprehenderin recondite. Elle demeura.quelque temps comme ensevelie dans cette pensbe, pros recommenqa a’,rec plus de.vehemence qu’auparavant. Ooy ! Psichb peupera de moastres tout l’Univers I Psichg 3. ui ! ’on a dit tant de lois qu’ei[e le peupieroit d’X'mours et de Graces ! Non, non ; 1 e mourrav pltttost oue de m’.exposer davantage h un’tel hazarc[. En arrive ce qm pourra, je veux m’claircir ; et si je ’trouve que mort mary soit tei que je l’apprehende, ii peut blen se pourveoir de femme ; ene voudrois pas l’estre un se’ul moment du plus riche monstre de 3. nature. Nos deux furies, qui ne s’estoient pus rant 1oignes qu’elles ne pussent voit l’effet du poison, entendirent plus d’3. demy ces paroles, et se rapprocherent. Psich leur declara naivemerit la resolution qu’elle avoit Drise. Pour forrifler ce sentiment les.deu sceurs le combattirent ; et, non contentes de le combattie, elles firent encore mille fa( ; ons propres g augnenter la curiosit et l’inquietude. Elles se parloient l’oreille, haussoient-les paules, jettoient des regards de piti sur leur sceur. La pauvre pouse ne put resister/t tout cela. Elle les pre-ssa & ! a fin d’une telle sorte, qu’aprs un hombre infiny de precautions, elles luy dirent- tout bas’ Nous voulons bien vous avertir qu nous av_ons vet sur le poinct du jour un d’agon dans Fair. I1 voloit avec asez de peine, appuy sur le Zephire, lUi voloit aussi/ cost de luy. Le Zephire l’a soustenu iuscu’/t l’entre d’une cavdrne effroyable ; 13. le Dra}on’l'a congedi et s’est estendu sur le sable. Come nous n’estions pas loin, nous l’avons veuse repaistre de toutes sortes d’insectes (vous sr ; avez que les avenues de ce Palais en fourmillent). Apres ce repas et un siflement, il s’est traisn sur le ventre dans 1,[ caverne. Nous, qui estions estonnes et toutes tremblantes, nous nous sommes 1oignes de cer endroit avec le tooins de bruit que nous avons pfi, et avons fait le tour du rocher, de peur que le Dragon ne nous’en La Fntalne.--- 1II.