Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/94

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0 P IC-H. indigne de ]’ocuper. Rien de ce qu rearde Jupiter est au dessous es m restres de sa pmssance. Nos quatre amis dtant convenus de toutes ces choses, allerent en suite voir le Salon et la galerie qui sont demeurez debout apr& la Fte qui a est tant vante On a ug t propos de les conserver, afin d’en bastir de plus durables sur le modele Tout le monde a ou parlet des merveilles de cette Feste, des Palais devenus iardins, et des jardins devenus Palais ; de la s..oudainet avec laquelle on a cr. s’il faut ainsi ,dlre, ce,s chos. es, et gut rendra les enchntemens croyaroes /t I avemr. II n y a point de peuple en l’Europe que la Renomm& n’ait entretenu de la magnificence de ce spectacle. Oelques personnes en ont fait la des.cription avec beaucoup d’legance et d’exactitude c’est pourquoy ie ne m’arresteray point en cet endroit i I e diray seulement clue nos quatre amis s’assirent sur ’ le gazon qui horde un rmsseau ou plfitost une goulette, dont cette galerie est orne. Les feiiillages qui la couvroient, estant dia secs et rompus en beaucoup d’endroits, laissoient entrer assez de lureicrc dpour laire que Poliphile Ifist aisCmerit : il commem ; a onc de cette sorte le recit des malheurs de son Heroine. L Ces ftes clbres qui commencerent le 7 mai t664 et continuarent sept. jours de suite, sont dcrites dans presilue toutes les dltions de Molire, la suite de /a Princesxe l’Elide, compose pour cette circonstance.