Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/176

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176 Poesies DIVERSES. LXXXI. EPISTRE A MONSEIGNEUR LEVESQ._UE DE SOISSONS. En lui dormant un O.intilien de la traduction d'Horatio Toscanella .

.e vous fais un nresent capable de me nuke, 
[Chez vous Omt,hen sen va tous nous 

,.(h] truire;, .'oP3)Car enfin qui le suit? qui de nous auiourd hui S'gale aux Anciens tant estimez chez hi ? Tel est mort sentiment, tel doit estre le v6tre; Mais, si v6tre suffrage en entratne que]qu'autre, II ne fait pas la foule, et ie vois des Auteurs ul plus sqavans que moy, sont moins admirateurs. S vous ]es en croyez, on ne peut sans foibJesse, Rendre hommage aux Esprits de Rome et de ]a Grece. Craindre ces Ecrivains ! on gcrit tant chez nous, La France excelle aux Arts, ils y fleurissent tous, N6tre Prince avec art nous conduit aux aJarroes, Et sans art nous Iouerions le succez de ses armes. Dieu n'aimeroit-i] plus former des talens? t. cette Epltre a paru pour la premiere lois avec la lettre A Monsieur de Bonrepeaux (t. 1II, p. 376); le tout forme un cahier de 7 pages avec approbation du fvrier t687. Elle a t rimprime sous le titre: A Monsieur l'Evesque d'.4vranche, dans les (Euvres posturnes (p. 2). Nous n'avons pas vu la premi:re dition, que Walckenaer cite, sans dire oh.elle se trouve. Cette pltre, adresse Huet d'abord vque de Soissons, puis d'.vranches, est une rponse indirecte aux doctrines littgraires dfendues quelques jours auparavant par Perrault, en pieinc Academic, dans son iecle de Louis-le-rand.