POESIES DIVERSES. 195 Ce plaisir occupoit les Amours et les Ris Tout le peuple enfin de Gytere. Au ioly ieu d'aimer e pourrois aisment Cornpater apr4s toui 'ce divertissement, Et donner au Billard un sens allegorique. Le But est un ceur tier; la Bille un pauvre Areant; La Passe et les Billards, c'est ce que l'on pratique Pour toucher au plutost l'objet de son amour; Les Belouses, ce-sont maint perilleux dtour, Force pas dangereux oh souvent de soy-mme On s'en vase precipiter, Oh. souvent un Rival s'en'vient nons y ietter Par adresse et par stratagme. Toute comparaison cloche. ce aue l'on dit, CelIe-cy nest qu un leud esprit 'An dessous de v6tre genie. ' Que vous dirai-ie donc pour vous phire, Uranie ? Le Faste et I'Amiti sont dux Divinitez Enclines, comme on sait, aux liberalitez. Discerner leurs presens n'est pas petite affaire: L'Amiti4 donne pen, le Faste beaucoup plus, Beaucoup plus aux yeux du vulgaire. Vous jugez autrement de ces dons superflus: Mon Billard est succint,.raon Billet ne l'est guere. Je n'aiofiterai donc tout ce long discours Qe ceci seuleent, qu.i part d'un ceur sincere, Je vous aime, amez-moi toaiours. les ures postumes'. (p. 99). II serait trs-difficile de lui assigner une date fixe, cr l'amiti de La 'ontaine pour ladame de La Fayette he' 'est iamais dfimentie. Tout ie que nous pouvons faire avec certitude, c'est de ptacer cet opuscute avant t693, anMe de la mbrt de celle qui il est adress& '
