FABLES. II. FABLE DEFLOREETDE Z[gPH'iRE t. .ofitre les Aquilons de colre animez Flore et Zphire renfermez Dans une chaude orangerie, Comme dans leur Infirmerie,
- lusqu'? ce que l'Hyvei finist son triste cours r
S'entretenoyent de leurs amours, ,. Pour cette fable et les six qui la suient, voyez pp. 22-225. On trouve dans le tome Xl des manuscrits de Conraft, h la page 8,,, une autre rdaction de cette piece, avec un titre dif[rent. ll n' a que quelques vers qul soient communs aux 'deux copies. oici cette secoride version: .. FABLE DE LAURORE. Flore et'Ztphire, en une grotte.obscure, S'entretenoyent de leurs amours. Aymons-nous, disoyent-ils totljours, ' Laissons pour quelque temps, le soin de la nature, Attendant que l'hyver ayt achevt.son'cours,' Puis, quaml nous vettons les longs jours, Nous sortirons d'icy pour embellir le monde; Cependant, joussons de cette paix profonde, Bnissons les toomens heureux, Q.ui secondent si bien nos desits amoureux. Dans ces doux entretiens, cinq mois entiers se passnt. En vain les jours sont alongez, Ils ne les trouvent point changez Mais, enfin, les humains se,lassent, Ils pestent contre le vrintemps, Et font des vceux au clef pour avoir du beau temps. Mais il n'en peut donner sans Ziphire et sans Flore. On dtpeche vers-eux la diligente Aurore Qi portant partout la clart De leur sombre sejour per9ant l'obscnritt, Surprend les deux amans, sans craindre leur tourinure. Je viens icy, dit.elle au nora de la nature, Vous konjurer tous deux de servlr l'universc Zephir, retoume dans les airs, Et vous, Flore, rendez l'tmail . nos prtries, O..ue nos camparries soyent lieuties, C'est trop donner . vostre amour;. En vain vous prtendez le dtrober au Iour,
