Page:La Fontaine - Fables choisies, Barbin 1692, tome 4.djvu/52

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Puis le Ciel permit aux humains
De punir ces derniers : les humains abuſerent
À leur tour des ordres divins.
De tous les animaux l’homme a le plus de pente
À ſe porter dedans l’excés.
Il faudroit faire le procés
Aux petits comme aux grands : Il n’eſt ame vivante
Qui ne peche en cecy. Rien de trop, eſt un point
Dont on parle ſans ceſſe, & qu’on n’obſerve point.