Page:La Fontaine - Fables choisies, Barbin 1694, tome 5.djvu/117

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Sans ceux que l’amitié rend ſoigneux de vous plaire,
Et quelques-uns encor que vous garde l’amour.
Je ne puis qu’en cette Preface
Je ne partage entre elle & vous
Un peu de cet encens qu’on recueille au Parnaſſe,
Et que j’ai le ſecret de rendre exquis & doux.
Je vous dirai donc… Mais tout dire ;
Ce ſeroit trop ; il faut choiſir,
Ménageant ma voix & ma Lire,
Qui bien-tôt vont manquer de force & de loiſir.
Je loûrai ſeulement un cœur plein de tendreſſe,
Ces nobles ſentimens, ces graces, cet eſprit ;