Page:La Fontaine - Fables choisies, Barbin 1694, tome 5.djvu/204

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Si la Déeſſe enfin, pour terminer ſes peines,
N’eût obtenu du Sort que l’on tranchat ſes jours ;
Triſte fin d’un Hymen bien divers en ſon cours.
Fuïons ce nœud, mes Sœurs, je ne puis trop le dire.
Jugez par le meilleur quel peut être le pire.
S’il ne nous eſt permis d’aimer que ſous ſes loix,
N’aimons point. Ce deſſein fut pris par toutes trois.
Toutes trois pour chaſſer de ſi triſtes penſées,
À revoir leur travail ſe montrent empreſſées.
Climene en un tiſſu riche, pénible, & grand,