Page:La Fourmillière, recueil lyrique dédié aux sociétés chantantes , 1843-1844.djvu/23

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Mais quel réveil ! Dieu que viens-je d’entendre ?
Tout est perdu… le moment est fatal !
Mon avenir est tout réduit en cendre,
Faudra-t-il donc mourir à l’hôpital ?
Privé d’appas, separé de mes filles,
Ah ! si je meurs où sont morts mes aïeux,
Triste jouet des haines de famille,
J’aurai vécu sans jamais être heureux

H. Richard.


La Goguette.

Air : Oui voilà la vie que nos moines font.


Refrain.

Vive la goguette
Dont le plaisir rejette,
La froide étiquette
Par des refrains joyeux.

Amis de la treille,
Au ton de la chanson,
Que Bacchus réveille
En vous un gai flonflon ;
Qu’un noble délire
Vienne vous inspirer
Et vous fasse chanter :
Vive, etc.