Page:La France foutue, 1796.djvu/104

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
90
NOTES.


des vagues, qui s’entre-choquent pour s’abîmer ensemble. Pareille mode est en France.

C’est une tradition reçue parmi les Turcs, que la fille d’un roi de France, étant en pèlerinage à Jérusalem, fut prise par des corsaires, et vendue au sérail : l’agrément de ses manières, et ses talens pour la danse et la musique, lui concilièrent les bonnes grâces du souverain. Le roi son père envoya des ambassadeurs pour la racheter ; mais le grand-seigneur la refusa et la garda toujours. On prétend de-là que les sultans actuels descendent de cette princesse, et qu’ils sont conséquemment unis par les liens du sang à la maison de Bourbon. Les ambassadeurs français n’ont jamais voulu éclairer les musulmans sur cette fausse prétention, dont ils se servent pour leurs desseins. De là vient que le grand-turc a toujours été l’ami des anciens français.

(6) L’on peut faire, en pleine eau, bidet dans la Tamise… Le fleuve de la Tamise a son embouchure dans la mer, et les plus grands vaisseaux peuvent aller à Londres. À Kingstonbridge, où la marée monte rarement, la Tamise a environ cent verges d’Angleterre de largeur, et trois de profondeur ; l’eau y parcourt deux milles dans une heure.

(7) Le Rhin, le Pô, le Bug, le Danube, le Tage,