minai ſoigneuſement qu’elle avoit été notre conduite à l’égard de cette vile canaille, & je ne trouvai rien, ni dans nos cons, ni dans nos culs, qui nous eût mérité ſon animadverſion. Enfin, à force de réfléchir, le foutre commençoit à me monter au viſage, lorſqu’une idée lumineuſe ſe préſenta. La voici.
Tant que nos beſoins pécuniaires ou notre goût pour la fouterie ordinaire, nous ont fait une néceſſité de nous ſervir de couilles & des pines ; nous avons porté une partie des déſagrémens ſans nombre, des incommodités inſéparables du métier de putain ; mais depuis que l’utile produit de nos cons, nous a miſes au-deſſus de l’indigence ; depuis que nous nous ſommes approprié les dépouilles du nombre infini de couillons habillés en homme, que nos charmes & nos artifices ont fait tomber dans nos filets ; depuis que notre goût mutuel pour le clitoris nous a fait renoncer à l’uſage des vits ; les fouteuſes & compagnie accoutumées jadis à partager avec nous, chancres, poulains, vérole & toute ſa ſéquelle,