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Page:La Liberté, ou Mlle Raucour, 1791.djvu/14

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nous nous foutons d’elles, & nos craintes ſont diſſipées : ſi elles ſont aſſez bêtes pour s’obſtiner, elles ſuccomberont infailliblement à nos forces réunies à celles de ſodomiſtes, duſſions-nous, pour aſſurer le ſuccès vendre juſqu’aux poils de nos cons, pour en faire des mouſtaches aux grenadiers de l’armée bleue. Ainſi, quoiqu’il arrive, ma motion me paroît ſage, & je demande que l’honorable aſſemblée m’en diſe ſon avis avec ſa franchiſe ordinaire.

Une aimable putain, une actrice charmante, Adeline s’eſt levée & a dit : « je ſuis fouteuſe dans l’ame, tout le monde le ſait, & j’en fais gloire : j’aime les hommes, & les femmes me pendent au cul. Je préfère une longue & groſſe pine, qui bouche, au moins en partie, le vaſte orifice de mon con, qui me racle vigoureuſement, & qui me fait décharger avec abondance, à un clitoris mince & court, qui ſe perdroit dans ma fente, qui ne feroit que me foutrailler, & qui ne pourroit me faire verſer une goutte de foutre. Premier motif pour que je ne ſois pas de l’avis de mademoiſelle Raucour. D’ailleurs, je me