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Page:La Liberté, ou Mlle Raucour, 1791.djvu/19

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pendant ſept ou huit mois que durent leurs chaſſes, ſe dédommagent de la privation, des pines par l’uſage du clitoris ; & s’il vous faut des autorités plus récentes & plus reſpectables, ne puis-je pas vous citer… ; mais gardons-nous de toucher à l’Arche Sainte, une paralyſie ſubite ſeroit la juſte punition d’un pareil attentât.

La Dlle. Adeline jette la pierre aux Bougres & aux Bardaches ; mais eſt-elle dans le cas de le faire ? eſt-elle franche du colier à cet égard ? Non ſans doute, non, & j’en jure par le con de Mlle. Lange ; ſans m’excepter moi-même, il n’en eſt point parmi nous, qui, par interêt ou tout autre motif, n’ait cent fois pouſſé la complaiſance juſqu’à ſe laiſſer foutre par derrière ; & s’il falloit faire vérification de pièces, le mince intervale qui ſépare nos cons de nos culs, prouveroit bientôt ſans réplique la vérité de mon aſſertion. Mais pourquoi discuter ſi long-tems une queſtion qui n’en a pas beſoin ? Je tenterois inutilement de perſuader Mlle Adeline ; dominée par ſon humeur foutante, elle est attachés à ſon opi-