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Page:La Liberté, ou Mlle Raucour, 1791.djvu/30

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le plaiſir qu’elles ſe procurent doit être bien peu de choſe ; ce n’eſt donc que par un rafinement mal entendu, ce n’eſt que par un excès de libertinage qu’elles ſe foutraillent mutuellement ; & par-là même, elles ſont plus viles, plus mépriſables que les branleuſes de la place Louis XV. La demoiſelle Raucour, pour étayer ſon ſyſtême clitorial, ou peut-être pour faire parade d’une érudition dont nous nous foutons comme des couilles de Tarquin ; nous cite d’un ton empoulé l’exemple des Amazones, des dames romaines, des femmes du Canada : oh ! pour le coup, la Raucour ſe fout de nous, ou elle a perdu la tête. Quand je vois une femme ſe foutre le ton de pédantiſer, il me ſemble qu’on m’arrache les poils du con l’un après l’autre, & je lui foutrois volontiers de mon pied dans le cul ; mais la Raucour a-t-elle voyagé chez les Amazones pour nous parler de leurs mœurs avec tant d’aſſurance ? Non, ſans doute ; elle a vu cette farce dans quelques vieux bouquins dont elle auroit mieux fait de ſe torcher le derriere. Nous n’en croyons pas plus ce