penſé que la demoiſelle Raucour qui a touché & branlé tant de vits ; qui les a ſi ſouvent logés dans ſon con, ſans craindre de gagner la vérole, ſeroit devenue ſi puſillanime ? Qui auroit pu ſe perſuader que celle qui touche, qui branle, qui léche le con de la demoiſelle Lange, pouſſeroit la délicateſſe juſqu’à n’oſer toucher ce qu’elle appelle l’arche ſainte ; n’eſt-ce pas ſe foutre des gens à leur barbe que de vouloir faire avaler des pillules ſi mal dorées ? Apparemment la demoiſelle Raucour nous prend pour ce que nous ne ſommes pas, pour des bonnes couilles de femmes ; elle a oublié que nous ſommes putains, & que comme telles, en fait de fouterie, nous en ſavons auſſi long qu’elle.
La Préſidente des tribades trouve extraordinaire que la demoiſelle Adeline ne prenne pas le parti des ſodomiſtes ; elle l’a défiée même de leur jetter la pierre, par la raiſon, dit-elle, qu’il n’y en a pas une parmi elles, qui ne ſe ſoit laiſſée enculer. La demoiſelle Raucour en juge ſans doute d’après elle ; & on croit aiſément qu’une femme qui eſt