chaque jour ſur le théâtre ſanglant de la révolution, tels ſont les événemens ſiniſtres qui préſagent à la nation Françaiſe l’avenir le plus triſte, & la perſpective la plus redoutable.
Le tableau des différentes époques de la révolution, n’en eſt, à proprement parler qu’une eſquiſſe très-imparfaite. Je n’ai pas dit un mot des événemens particuliers, dont tant d’individus plus dignes d’un meilleur ſort ont été les déplorables victimes. Je ne vous parlerai point de la ſubverſion totale des idées les plus ſimples dans l’eſprit des Français ; ils ſemblent avoir oublié leur amour pour leur roi, &, j’oſe le dire, leur frivolité même toute entiere à l’objet important qui m’occupe, & peur lequel je vous ai aſſemblées ici ; je paſſe rapidement ſur tout ce qui nous eſt étranger.
Comme Françaiſes, comme citoyennes actives, vous devez prendre part à tout ce qui intéreſſe l’universalité de la nation dont nous ſommes membres ; mais, ce devoir une fois rempli, n’oublions pas nos cons & nos clytoris ; nous nous manquerions à nous-mêmes,