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Page:La Liberté, ou Mlle Raucour, 1791.djvu/7

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nous mériterions la vérole la plus caractériſée, ſi par des motif, que je ne puis prévoir, nous négligions de prendre des moyens pour nous en préſerver, & nous conſerver la faculté de nous gamahucher tout à notre aiſe. Déjà la morne triſteſſe ſe peint ſur vos fronts ; déjà la chaude-piſſe cordée ſemble avoir fait ſur vous les plus grands ravages. Les graces diſparoiſſent, les pâles violettes prennent la place des roſes & des lys qui, n’agueres brilloient ſur vos viſages : vous tremblez, votre foutre rentre tout dans vos reins ; cependant vous ignorez encore de quel danger vous êtes menacées ! moi-même, quoique familiariſée avec la crainte, je n’y ſonge jamais, ſans que les poils de mon cul ſe hériſſent ; ſans que mon clytoris racourciſſe ſubitement ; ſans que mon con, qui eſt d’une très-belle ampleur, ſe retréciſſe prodigieuſement. Non, jamais ſpécifique ne fit d’effet plus ſurprenant & plus prompt ; mais armons-nous d’une fermeté héroïque, oublions un inſtant que nous ſommes des femmes l’effort ne ſera pas pénible ; accoutûmées,