Page:La Messaline française, 1789.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Nous fûmes donc obligés de nous voir ailleurs qu’en son hôtel. La marquise loua une petite maison près de Versailles, et nous nous y rendions aussi souvent que son argus nous faisait le plaisir de s’absenter.

Nous nous donnions encore quelquefois rendez-vous sur la terrasse, dans le parc.

C’est ici que va commencer le tissu de mes aventures avec la Polignac et une autre personne que je ne puis te nommer.

Madame d’Hé… me fit dire par quelqu’un de confiance de me rendre un soir sur la terrasse.

À une journée d’une chaleur excessive avait succédé une de ces nuits si fraiches qui semblent destinées aux amants. La lune un peu couverte laissait faiblement distinguer les objets.

J’étais à attendre depuis environ une heure, lorsque j’entrevis deux dames en léger déshabillé, qui venaient vers moi. Je