Page:La Messaline française, 1789.djvu/32

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Elle n’était vêtue que d’une longue gaule de mousseline blanche, attachée avec un ruban rose qui faisait ressortir le tour de sa ceinture, et qui laissait remarquer les contours moelleux de sa taille voluptueuse.

Sa vue seule en cet état enflammait tous mes sens : je m’approche d’elle et la tins longtemps embrassée. Je m’assieds sur un sopha : elle-même est assise sur moi, jambe de ci, jambe de là ; j’admire à mon aise tous ses appas les plus secrets mis au jour ; d’une main douce et légère elle s’est emparée de mon priape furieux, qu’elle agite et chatouille amoureusement. Nos langues mutuellement dardées entre nos lèvres font circuler dans nos veines des torrents de feu. Jamais baiser ne fut plus longtemps prolongé. L’excès de notre ravissement nous fit pâmer dans les bras l’un de l’autre, et bientôt nous tombâmes tous deux étendus sur le canapé.

Cependant sa sœur s’était retirée à l’écart, en nous voyant si bien commencer. J’avais même remarqué qu’elle nous avait considérés un instant d’un œil jaloux, qui