Page:La Messaline française, 1789.djvu/43

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tées attirent vers cette partie tous les esprits libidineux ; je fais circuler dans ses veines le plaisir à gros flots ; ses cuisses, que jusque-là elle avait tenu serrées, s’écartent peu à peu : un léger mouvement de ses fesses m’annonce qu’il est temps d’agir plus sérieusement. Je m’étends sur elle, et je pénètre avec vigueur dans la place.

Mais, ô dieux ! quels ne sont pas les transports de mon amante ! elle se livre à mes caresses avec la plus grande fureur : elle suce, elle mord toutes les parties de mon corps auxquelles sa bouche peut atteindre.

L’excès du plaisir l’emporte…, elle ne se connaît plus. Fortement serré dans ses bras, ses jambes entrelacées sur moi, nos deux corps n’en forment plus qu’un seul.

Quelle précipitation ! Quelle agilité dans les mouvements divers !… Mais ils redoublent encore, et bientôt ce ne sont plus que des soupirs entrecoupés, je sens moi-même que les sources de la suprême volupté sont prêtes à s’ouvrir.