Page:La Messaline française, 1789.djvu/58

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d’Agathe. La pauvre enfant avait peine à s’y résoudre. Cependant il fallut bien qu’elle en passât par là. Le fier aiguillon l’atteint bientôt au vif. Le feu du plaisir brille dans ses yeux ; nos secousses se multiplient… Agathe écume avec une violence extraordinaire… Elle annonce enfin le moment suprême par des mots entrecoupés. Ah ! monsieur… je vous… ne m’é… par… gnez… ne m’é… par… gnez… pas ! ah !… ah !… Ses yeux se ferment et je pousse moi-même, de concert avec elle, le dernier aveu de ma défaite.

Pendant cette scène, la lubrique duchesse s’était servie de la main de notre aimable Agathe. Nous répétâmes ces exercices amoureux jusqu’au jour. La duchesse surtout fut toujours étendue sur moi ou sur Agathe : elle est vraiment insatiable.

Vacillant sur mes jambes, affaibli par les excès auxquels je venais de me livrer, je regagnai lentement mon gîte, et je me mis au lit.

Je n’en sortis que le lendemain. Une