Page:La Messaline française, 1789.djvu/61

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voisine de la canonique, et conduit en même temps ma main, pour lui faire continuer son office. Ce sentier plus étroit accéléra mes plaisirs.

La duchesse, se sentant inondée par les sources de la volupté qui jaillissaient avec force, tombe de son côté dans l’excès du ravissement. Nous le fîmes trois fois de cette manière, et je t’avoue que je n’eus jamais plus de plaisir.

Je ne retournai la voir que lorsque son incommodité fut passée. La lubricité ne peut être poussée plus loin que nous le fîmes cette nuit-là. Pendant longtemps, en chemise tous les deux, nous nous amusâmes dans sa chambre où brûlait un foyer ardent, à folâtrer dans tous les sens. Il vint un moment où la duchesse la main appuyée sur le rebord de la cheminée, me présenta tout-à-coup le derrière, et se courbant légèrement elle empoigna le sceptre de l’amour et se l’ajusta elle-même dans la voie du plaisir, me forçant ainsi à la foutre debout ; Dieu ! qu’elle savait manœuvrer du derrière comme du devant…