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VOYAGE

que le sieur de la Pérouse aura jugés mériter d’être compris dans la collection destinée pour sa majesté.

4°. Avant de rentrer dans le port de Brest, au terme du voyage, ou avant d’arriver au cap de Bonne-Espérance, s’il est dans le cas d’y relâcher, le sieur de la Pérouse se fera remettre tous les journaux de la campagne qui auront été tenus sur les deux frégates par les officiers et gardes de la marine, par les astronomes, savans et artistes, par les pilotes et toutes autres personnes. Il leur enjoindra de garder un silence absolu sur l’objet du voyage et sur les découvertes qui auraient été faites, et il en exigera leur parole. Il les assurera, au surplus, que leurs journaux et papiers leur seront rendus.


QUATRIÈME PARTIE.

De la conduite à tenir avec les naturels des pays où les deux frégates pourront aborder.


Les relations de tous les voyageurs qui ont précédé le sieur de la Pérouse dans les mers qu’il doit parcourir, lui ont fait d’avance connaître le caractère et les mœurs d’une partie des différens peuples avec lesquels il pourra avoir à traiter, tant aux îles du grand Océan, que sur les côtes du Nord-Ouest de l’Amérique.

Sa majesté ne doute pas que, nourri de cette lecture, il ne s’attache à imiter la bonne conduite de quelques-uns des navigateurs qui l’ont devancé, et à éviter les fautes de quelques autres.