Page:La Pérouse - Voyage de La Pérouse, Tome 1.djvu/184

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et à cent lieues à l’ouest de l’isle des Chiens ; isle habitée, et de vingt lieues de tour. (Suivant la relation de le Maire, sa latitude serait de 14° 35', au lieu de 15° 15' que donne la relation de Schouten.)

Waterland, ou l’isle d’Eau, par 14° 46' de latitude, et à quinze lieues de l’isle Sans-fond : on y trouva de l’eau et une espèce de cresson, mais elle ne parut pas habitée.

Ulyegen, ou l’isle des Mouches, par 15° 30' de latitude, et à vingt lieues de Waterland ; isle basse et habitée, où l’on fut assailli par un nombre prodigieux de mouches.

L’isle des Cocos, par 16° 10' de latitude sud, à vingt-trois journées de l’isle des Mouches ; isle haute, qui paraît sous la forme d’une montagne ; bien peuplée, et couverte de cocotiers.

L’isle des Traîtres, par 16° 5' de latitude, et à deux lieues au sud de l’isle des Cocos ; terre basse et habitée.

(Ces deux dernières isles ont été reconnues en 1767 par le capitaine Wallis, qui a donné le nom de Boscawen à l’isle des Cocos, et celui de Keppel à l’isle des Traîtres : il a trouvé la première par 15° 50' minutes de latitude sud, et la seconde par 15° 55', ce qui ne diffère que de 15' de la latitude donnée par le Maire et Schouten.

On remarque que la veille de leur arrivée à ces isles, Le Maire et Schouten rencontrèrent une pirogue remplie d’indiens, qui fit voile vers le sud ; ce qui annonce d’autres terres dans cette partie.)

Goede-Hoop, ou l’isle de Bonne-Espérance, sur le même