Page:La Pérouse - Voyage de La Pérouse, Tome 1.djvu/257

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Une première attention, pour ce genre d’expériences, est de se procurer de l’air nitreux à peu près pur. Celui qu’on tire de la dissolution du mercure, par l’acide nitreux, est le plus pur de tous ; mais, à son défaut, on peut employer, sans inconvénient, celui obtenu par le fer. On commence par introduire deux cents parties d’air nitreux dans l’eudiomètre ; on y ajoute ensuite cent parties de l’air qu’on veut essayer, et on observe le nombre des parties restantes après l’absorption. En retranchant le résidu de la somme des deux airs, en multipliant ce résultat par quarante, et divisant ensuite par cent neuf, le nombre qu’on obtient exprime la quantité d’air vital contenue dans cent parties de l’air qu’on a essayé.

Il sera bon de tenir note de la hauteur du baromètre et du thermomètre.

Pesanteur spécifique de l’air

Le projet des voyageurs étant d’embarquer à bord des frégates une machine pneumatique, on croit qu’il serait bon d’y joindre un globe de verre qui s’y adaptât, dans lequel on ferait le vide, et dans lequel on laisserait ensuite entrer l’air. En pesant ce globe ou matras vide et rempli d’air, on aurait la pesanteur spécifique de l’air dans les différens parages. Il faut avoir grand soin d’observer la hauteur du baromètre et du thermomètre, à chacune de ces opérations.

Ce genre d’expériences suppose que les voyageurs auront