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DISCOURS

avec équité les éloges auxquels ont droit ses coopérateurs. Il cite aussi les étrangers qui, dans les différentes parties du monde, l’ont bien accueilli et lui ont procuré des secours. Si le gouvernement, comme il n’est pas permis d’en douter, veut remplir les intentions de la Pérouse, il doit à ces derniers une marque de la reconnaissance publique.

Justement apprécié par les marins anglais qui avaient eu occasion de le connaître, ils lui ont donné un témoignage d’estime non équivoque dans leurs écrits.

Tous ceux qui l’ont fréquenté, en ont fait de justes éloges, qu’il serait trop long de rapporter.

Mais, parler de ses vertus, de ses talens, c’est rappeler ses malheurs, c’est réveiller nos regrets : l’idée des uns est désormais liée inséparablement au souvenir des autres ; et ils fondent à jamais un monument de douleur et de reconnaissance dans le cœur de tous les amis des sciences et de l’humanité. Si j’éprouve quelque douceur à la suite du travail pénible qu’a exigé cet ouvrage,