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tions. Dans aucun cas elle ne l’a confiée au Gouvernement turc lui-même.
D’ailleurs, un nouvel obstacle a surgi aujourd’hui. La haine des partis divise le monde turc en deux camps d’ennemis irréconciliables. La paix signée, forcément la Turquie va traverser une crise intérieure dont on aperçoit en ce moment les signes précurseurs. Il est impossible de prédire quelles en seront les conséquences. On peut néanmoins affirmer, sans crainte d’être démenti par les événements, que la question des réformes arméniennes en souffrira inévitablement. La nomination d’un vali européen présentera cet avantage que les dissensions intérieures ne pourront pas troubler l’administration de ces provinces, ni interrompre l’œuvre de leur régénération.
