Page:La Révolution française et l'abolition de l'esclavage, t1.djvu/107

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au Commerce national, & d’impoſer ſur ces exportations limitées un droit ſuffiſant pour qu’ils ne puſſent pas, en cas de revente, ſoutenir la concurrence de nationaux.

Il eſt une dernière eſpèce de Commerce qu’il ſerait enfin indiſpenſable de leur permettre ; c’eſt la traite des Noirs. A ce mot, nous devons nous attendre à de nouveaux cris de ralliement de la part de nos Négocians ; mais ſans nous arrêter à leurs diſcours, tâchons de démontrer que la traite de Noirs par les Français n’eſt qu’un impôt ſur la Nation, dont les Colonies ſont le prétexte, & dont il ſerait facile & avantageux au Royaume de ſe voir délivré.