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Maintenant, j’oserais risquer une timide question. Un problème ne hante : à quoi sert le Conservatoire de déclamation ? Doit-il fournir des tragédiens et des comédiens aillés sur des patrons immuables ? Non, évidemment. Doit-il produire des artistes originaux ? Les dits artistes peuvent se passer de lui ; ils courraient risque de perdre leur originalité en acceptant la manière officielle. Antoine sort de la Compagnie du gaz, et M. Albert Lambert fils sort de la couveuse brevetée ; ce parallèle est suffisament concluant. Et l’on se plaint de la faiblesse du concours. Il n’y a que M. Sarcey qui soit toujours content.

V. Reb-Pereire.