Page:La Revue blanche, t23, 1900.djvu/297

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

derrière aux femmes. Quant à la chambre de mon aïeul, aucune femme de la famille ne pouvait en passer le seuil, hors les grandes circonstances.

Je ne fais pas mention de caves, puisqu’il n’y en avait pas. Les murs étaient de briques couleur d’ardoise. La toiture de tuiles reposait sur ces briques et sur des poutres, depuis le vestibule jusqu’au jardin.

Les chambres étaient hautes et aérées. Sans les orages et sans les vents d’hiver, elles eussent été très confortables. Je l’ai dit déjà, la maison était simplement meublée. Le hall d’audience était la salle des fêtes. Une longue table de milieu, avec des vases et des bibelots curieux, se trouvait derrière une autre, carrée, en acajou. Elle était flanquée de deux rangs de sièges du même bois, séparés par de petites tables à thé qui supportaient les tasses des hôtes. Il y avait une paire de pliants garnis de cuir.

Sur les murs, des aquarelles.

Yan-Fou-Li
(A suivre.)


Traduit par Léon Charpentier.