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Page:La Saga du scalde Egil Skallagrimsson, trad. Wagner, 1925.djvu/259

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Frey et Njörd[1], il est vrai,
Ont dispensé
À Arinbjörn
D’abondantes richesses.

XVII.Les descendants
De Hroald[2]
Amassent les richesses
Qui affluent de toutes parts,
Comme les amis qui accourent
Par tous les chemins
Des vastes horizons
Du monde.

XVIII...........
..........
..........
..........
Favori des dieux,
Parmi la foule des hommes,
L’ami de Vethorm[3].
..........[4]

XIX.Il accomplit des choses
Que ne parviennent pas à réaliser
La généralité des hommes,
Quand même ils possèdent des richesses.
Je veux dire qu’elle n’est pas courte,
La distance entre les maisons des personnes généreuses[5]
Et qu’il n’est pas facile de pourvoir de hampes
Les lances de tout le monde.

XX.Chez Arinbjörn,
De la longue nef
Où se dressent les lits[6]
Personne n’est sorti ;
Couvert de railleries
Ou accompagné de paroles injurieuses,
Et sans avoir les bras
Chargés de bracelets.

  1. Frey, fils de Njörd, préside à la croissance ; il crée la fécondité et l’abondance. Njörd distribue surtout les richesses de la mer.
  2. Grand-père d’Arinbjörn (v. ch. 2) et père de Thorir (v. str. XIV).
  3. Personnage inconnu.
  4. Le sens de cette strophe est inintelligible.
  5. Les hommes généreux sont rares.
  6. La vaste maison renfermant notamment la chambre à coucher.