Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/1002

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Voici ce que l’Éternel dit de ce peuple : Ils aiment à courir çà et là, Ils ne savent retenir leurs pieds ; L’Éternel n’a point d’attachement pour eux, Il se souvient maintenant de leurs crimes, Et il châtie leurs péchés. Et l’Éternel me dit : N’intercède pas en faveur de ce peuple. S’ils jeûnent, je n’écouterai pas leurs supplications ; S’ils offrent des holocaustes et des offrandes, je ne les agréerai pas ; Car je veux les détruire par l’épée, par la famine et par la peste. Je répondis : Ah ! Seigneur Éternel ! Voici, les prophètes leur disent : Vous ne verrez point d’épée, Vous n’aurez point de famine ; Mais je vous donnerai dans ce lieu une paix assurée. Et l’Éternel me dit : C’est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d’ordre, Je ne leur ai point parlé ; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur cœur, qu’ils vous prophétisent. C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel Sur les prophètes qui prophétisent en mon nom, Sans que je les aie envoyés, Et qui disent : Il n’y aura dans ce pays ni épée ni famine : Ces prophètes périront par l’épée et par la famine. Et ceux à qui ils prophétisent Seront étendus dans les rues de Jérusalem, Par la famine et par l’épée ; Il n’y aura personne pour leur donner la sépulture, Ni à eux, ni à leurs femmes, ni à leurs fils, ni à leurs filles ; Je répandrai sur eux leur méchanceté. Dis-leur cette parole : Les larmes coulent de mes yeux nuit et jour, Et elles ne s’arrêtent pas ; Car la vierge, fille de mon peuple, a été frappée d’un grand coup, D’une plaie très douloureuse. Si je vais dans les champs, voici des hommes que le glaive a percés ; Si j’entre dans la ville, voici des êtres que consume la faim ; Le prophète même et le sacrificateur parcourent le pays, Sans savoir où ils vont. As-tu donc rejeté Juda, Et ton âme a-t-elle pris Sion en horreur ? Pourquoi nous frappes-tu Sans qu’il y ait pour nous de guérison ? Nous espérions la paix, et il n’arrive rien d’heureux,