Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/1077

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Pour l’âme qui le cherche. Il est bon d’attendre en silence Le secours de l’Éternel. Il est bon pour l’homme De porter le joug dans sa jeunesse. Il se tiendra solitaire et silencieux, Parce que l’Éternel le lui impose ; Il mettra sa bouche dans la poussière, Sans perdre toute espérance ; Il présentera la joue à celui qui le frappe, Il se rassasiera d’opprobres. Car le Seigneur Ne rejette pas à toujours. Mais, lorsqu’il afflige, Il a compassion selon sa grande miséricorde ; Car ce n’est pas volontiers qu’il humilie Et qu’il afflige les enfants des hommes. Quand on foule aux pieds Tous les captifs du pays, Quand on viole la justice humaine À la face du Très-Haut, Quand on fait tort à autrui dans sa cause, Le Seigneur ne le voit-il pas ? Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée ? N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent Les maux et les biens ? Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés. Recherchons nos voies et sondons, Et retournons à l’Éternel ; Élevons nos cœurs et nos mains Vers Dieu qui est au ciel : Nous avons péché, nous avons été rebelles ! Tu n’as point pardonné ! Tu t’es caché dans ta colère, et tu nous as poursuivis ; Tu as tué sans miséricorde ; Tu t’es enveloppé d’un nuage, Pour fermer accès à la prière. Tu nous as rendus un objet de mépris et de dédain Au milieu des peuples.