Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/114

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je partagerai le butin ; ma vengeance sera assouvie, je tirerai l’épée, ma main les détruira. Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils se sont enfoncés comme du plomb, dans la profondeur des eaux. Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, digne de louanges, Opérant des prodiges ? Tu as étendu ta droite : la terre les a engloutis. Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple ; Par ta puissance tu le diriges Vers la demeure de ta sainteté. Les peuples l’apprennent, et ils tremblent : la terreur s’empare des Philistins ; Les chefs d’Édom s’épouvantent ; un tremblement saisit les guerriers de Moab ; tous les habitants de Canaan tombent en défaillance. La crainte et la frayeur les surprendront ; par la grandeur de ton bras ils deviendront muets comme une pierre, jusqu’à ce que ton peuple soit passé, ô Éternel ! Jusqu’à ce qu’il soit passé, le peuple que tu as acquis. Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel ! Au sanctuaire, Seigneur ! que tes mains ont fondé. L’Éternel régnera éternellement et à toujours. Car les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers sont entrés dans la mer, Et l’Éternel a ramené sur eux les eaux de la mer ; Mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit à la main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant. Marie répondait aux enfants d’Israël : Chantez à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire ; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.