Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/819

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est à la vigueur des bœufs qu’on doit l’abondance des revenus. Un témoin fidèle ne ment pas, mais un faux témoin dit des mensonges. Le moqueur cherche la sagesse et ne la trouve pas, mais pour l’homme intelligent la science est chose facile. Éloigne-toi de l’insensé ; ce n’est pas sur ses lèvres que tu aperçois la science. La sagesse de l’homme prudent, c’est l’intelligence de sa voie ; la folie des insensés, c’est la tromperie. Les insensés se font un jeu du péché, mais parmi les hommes droits se trouve la bienveillance. Le cœur connaît ses propres chagrins, et un étranger ne saurait partager sa joie. La maison des méchants sera détruite, mais la tente des hommes droits fleurira. Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. Au milieu même du rire le cœur peut être affligé, et la joie peut finir par la détresse. Celui dont le cœur s’égare se rassasie de ses voies, et l’homme de bien se rassasie de ce qui est en lui. L’homme simple croit tout ce qu’on dit, mais l’homme prudent est attentif à ses pas. Le sage a de la retenue et se détourne du mal, mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité. Celui qui est prompt à la colère fait des sottises, et l’homme plein de malice s’attire la haine. Les simples ont en partage la folie, et les hommes prudents se font de la science une couronne. Les mauvais s’inclinent devant les bons, et les méchants aux portes du juste. Le pauvre est odieux même à son ami, mais