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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1730

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19. Témoin injuste, il fomente des faussetés, et soulève des discordes entre frères.

20. O mon fils, garde les lois de ton père, et ne rejette pas les préceptes de ta mère.

21. Tiens-les toujours attachés en ton âme ; mets-les comme un collier autour de ton cou.

22. Partout où tu iras, porte-les, et qu’ils soient avec toi ; et quand tu dormiras, qu’ils te gardent, afin qu’à ton réveil ils s’entretiennent avec toi.

23. Les commandements de la loi sont une lampe, une lumière ; c’est la voie de vie, c’est la correction et la discipline,

24. Qui te garderont de la femme mariée et des artifices de la langue étrangère[1].

25. Que la convoitise de sa beauté ne triomphe pas de toi ; ne te laisse pas prendre par tes yeux, ni ravir par ses paupières.

26. Car la courtisane ne coûte que le prix d’un pain ; la femme mariée prend les âmes des hommes qui ont tant de prix.

27. Qui cachera du feu dans son sein sans brûler sa tunique ?

28. Qui marchera sur des charbons ardents sans se brûler les pieds ?

29. Tel est celui qui a commerce avec la femme mariée ; il ne sera point disculpé, non plus que celui qui l’aura touchée.

30. Il n’est pas étonnant qu’un voleur se cache dans la grange ; car il vole pour rassasier son âme affamée[2] ;

31. Et s’il est pris, il rendra au centuple ; et, dût-il donner tout ce qu’il possède, il se sauvera lui-même :

  1. Des paroles trompeuses d’une femme illégitime.
  2. Le voleur a du moins pour excuse la faim qui le presse. (Voir Exode, xxii, 1.)