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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1751

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27. Il se perd lui-même celui qui se laisse gagner par des présents ; celui qui les repousse avec indignation est sauvé ; les péchés sont effacés par la foi et l’aumône ; tout homme se préserve du mal par la crainte du Seigneur.

28. La foi est le sujet des méditations des cœurs justes ; de la bouche des impies sortent des paroles coupables. Les voies des hommes justes sont agréables au Seigneur ; en les suivant, les ennemis mêmes deviennent amis.

29. Dieu s’éloigne des méchants ; il exaucera les vœux des justes. Mieux vaut petite récolte avec la justice, que grande abondance avec l’iniquité.

CHAPITRE XVI

1. Que le cœur de l’homme ait des pensées de justice, afin que Dieu le fasse cheminer dans la droite voie.

2. L’œil réjouit le cœur par la vue des belles choses, et la bonne renommée engraisse les os.

3. Celui qui repousse les corrections est ennemi de soi-même ; celui qui se rend aux réprimandes aime son âme.

4. La crainte du Seigneur est enseignement et sagesse ; les plus grands honneurs lui seront rendus ; pour les impies, ils périssent en un jour fatal.

5. Tout homme au cœur hautain est impur devant Dieu[1] ; celui qui, ayant une pensée injuste, met sa main dans la main d’autrui, ne sera pas innocent pour cela. Pratiquer la justice, c’est le commencement de la bonne voie, plus agréable à Dieu que le sacrifice des victimes[2]. Celui qui cherche le Seigneur trouvera la science

  1. L’orgueil empoisonne même les actions les plus méritoires.
  2. C’est la parole de Samuel à Saül : L’obéissance (ou la pratique de la justice) vaut mieux que le sacrifice.