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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1753

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biens ; mettre sa confiance dans le Seigneur, c’est être bien heureux[1].

17. On dit des intelligents et des sages : Ce sont gens de peu ; ou parlera mieux des hommes aux paroles mielleuses.

18. L’intelligence est pour ceux qui la possèdent une source de vie ; les insensés n’ont que la science du mal.

19. Le cœur du sage méditera tout ce que dira sa bouche, et sur ses lèvres il portera sa science.

20. Les bonnes paroles sont des rayons de miel ; leur douceur est la guérison de l’âme.

21. Il est des voies qui semblent droites à l’homme ; mais leur extrémité lui fait voir dans le fond de l’enfer.

22. L’homme, en ses labeurs, travaille pour lui-même, et, de vive force, il éloigne sa ruine. Le fourbe porte sa perte sur sa langue.

23. L’imprudent creuse pour son malheur, et sur ses lèvres il amasse du feu.

24. Le pervers répand le mal autour de lui, et sa fourbe allume des tisons de malheur, et il sépare les amis.

25. L’injuste caresse ses amis, et les mène en des voies qui ne sont pas bonnes.

26. Celui qui, les yeux fixes, trame de mauvais desseins, recèle tout mal entre ses lèvres. C’est une fournaise de méchanceté.

27. La vieillesse est une couronne de gloire ; on la trouve dans les voies de la justice.

28. Mieux vaut l’homme patient que le fort, et celui qui maîtrise sa colère que celui qui prend une ville.

29. Tout mal vient du sein des injustes ; et toute justice, du Seigneur.

  1. L’un, c’est le bonheur temporel ; l’autre, le bonheur spirituel.