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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1760

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24. Celui qui n’honore pas son père et repousse sa mère sera couvert de honte, et recevra un blâme.

25. Le fils qui néglige de garder les instructions de son père tramera de mauvais desseins.

26. Celui qui répond pour un jeune insensé outrage la justice ; la bouche des impies dévore l’équité[1].

27. Des fouets sont préparés pour les pervers, et des châtiments pour les insensés.

CHAPITRE XX

1. Le vin est déréglé, et l’ivresse insolente ; l’insensé se laisse prendre dans leurs filets.

2. La menace d’un roi ne diffère point de la colère du lion ; celui qui le provoque pèche contre sa propre vie.

3. C’est une gloire pour un homme de se détourner des contestations ; au contraire, le fou s’y laisse aller.

4. Le paresseux, quand on le blâme, n’en a point honte ; il en est de même de celui qui emprunte du blé à usure pendant la moisson.

5. Le conseil dans le cœur de l’homme est une eau profonde ; l’homme prudent y saura puiser.

6. Un homme est une grande chose ; un homme miséricordieux est un trésor ; mais un homme fidèle est difficile à trouver.

7. L’homme irréprochable qui se tourne vers la justice laissera ses enfants heureux.

8. Lorsqu’un roi juste s’est assis sur son trône, nul mal ne résiste à ses regards[2].

  1. Dévore l’équité, n’en tient aucun compte. La Vulgate porte l’iniquité, qui est comme sa nourriture et qu’il boit comme l’eau.
  2. Sa présence retient chacun dans le devoir, et rien n’échappe à sa lumière.