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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1782

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15. La pluie, en hiver, tombant dans une maison en chasse le maître ; il en est de même d’une femme querelleuse dans sa propre maison[1].

16. L’aquilon est un vent rigoureux, et pourtant il est réputé de bon augure[2].

17. Le fer aiguise le fer ; ainsi l’ami ranime le visage de son ami.

18. Qui plante un figuier en mange les fruits ; qui garde son maître sera honoré[3].

19. Les visages ne ressemblent point aux visages ; ainsi en est-il des pensées des hommes[4].

20. L’enfer et la perdition ne sont jamais rassasiés ; de même les yeux des hommes sont insatiables[5] ; l’œil imprudent et la langue déréglée sont en abomination au Seigneur.

21. On éprouve par le feu l’or et l’argent ; l’épreuve de l’homme est la bouche de ceux qui le louent. Le cœur déréglé cherche à faire le mal ; le cœur droit cherche à s’instruire[6].

22. Tu auras beau flageller en pleine assemblée l’imprudent qui se déshonore, tu ne lui ôteras point son imprudence.

23. Apprends à bien connaître les besoins de tes brebis, et applique ton cœur au soin de tes grands troupeaux[7].

24. La force et le pouvoir de l’homme ne durent pas des siècles ; ils ne passent pas de génération en génération.

  1. Une telle maison devient inhabitable.
  2. Le vent de l’adversité est profitable à l’homme.
  3. Le fidèle serviteur, comme Joseph, comme Daniel, sera récompensé par son maître.
  4. Il y a autant de diversité dans les pensées que dans les visages.
  5. Les cœurs avares et cupides ne sont jamais satisfaits.
  6. La louange éprouve le cœur de l’homme.
  7. Ceux qui sont chargés de la conduite des âmes doivent leur donner tous leurs soins avec la plus grande tendresse.