lutte pénible[1], pour lui apprendre que la piété est plus forte que toute chose.
13. Elle ne délaissa point le juste qu’on avait vendu ; mais elle le préserva du péché. Elle descendit avec lui dans la citerne ;
14. Et, dans la prison, elle ne l’abandonna point avant de lui avoir donné le sceptre royal et le pouvoir sur ceux qui le tyrannisaient. Elle convainquit de mensonge ses accusateurs, et lui assura une gloire éternelle.
15. Elle délivra d’une nation qui l’opprimait un peuple saint, une race irréprochable.
16. Elle entra dans l’âme d’un serviteur de Dieu, et il tint tête à des rois redoutables, en faisant des signes et des prodiges.
17. Elle rendit aux saints le salaire de leurs travaux ; elle les guida dans une voie merveilleuse ; elle fut pour eux comme un voile le jour, et la nuit comme la lumière des étoiles.
18. Elle leur fit passer la mer Rouge et les conduisit à travers les grandes eaux.
19. Puis, ayant submergé leurs ennemis, elle les fit sortir du fond de l’abîme.
20. C’est pourquoi les justes s’emparèrent de la dépouille des impies, et ils chantèrent, ô Seigneur, votre saint nom, et louèrent tout d’une voix votre main tutélaire.
21. Car la Sagesse a ouvert la bouche des muets, et a fait éloquente la langue des enfants[2].
CHAPITRE XI
1. Elle a dirigé leurs œuvres par les mains du saint prophète.