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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1854

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réprimande, ont fait[1] l’épreuve d’un jugement digne de Dieu.

27. Touchés de leurs souffrances, ils se sont indignés contre ce qu’ils croyaient des dieux ; châtiés par eux, ils ont reconnu que ce Dieu qu’ils avaient d’abord rejeté est le vrai Dieu, et c’est ainsi que la fin de leur condamnation est venue[2].

CHAPITRE XIII

1. Tous les hommes, en qui est l’ignorance de Dieu, sont vains par nature ; ayant vu le bien, ils n’ont pu connaître Celui qui est ; ayant considéré les œuvres, ils n’ont pas connu l’artisan.

2. Ils ont regardé comme des dieux, régulateurs du monde, soit le feu, soit le vent, soit l’air mobile, soit le cercle des étoiles, soit l’onde impétueuse, soit les luminaires du ciel.

3. Si, charmés de leur beauté, ils les ont pris pour des dieux, qu’ils comprennent combien est plus beau le maître, puisque le créateur même de la beauté a créé ces êtres.

4. S’ils ont été émerveillés de leur force et de leur énergie, qu’ils songent combien celui qui les a mis en ordre est plus fort qu’eux.

5. Car il est visible qu’à la grandeur et à la beauté des créatures correspondent la grandeur et la beauté du Créateur.

6. Mais enfin, à ces hommes il y a d’abord peu de reproches à faire ; car ils s’égarent facilement, cherchant Dieu et le voulant trouver[3].

  1. Littéralement : Feront l’épreuve, le futur pour le passé ; tournure à la fois historique et prophétique.
  2. Ils l’ont reconnu ; mais, n’ayant pas voulu profiter de cette connaissance, ils ont péri.
  3. Ceux qui ont adoré les œuvres de la nature sont en effet plus pardonnables que ceux qui ont adoré les œuvres de leurs mains.