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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1862

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4. Ceux-là, en punition de leur tyrannie, devaient souffrir d’une indigence sans remède ; à ceux-ci vous vous borniez à leur faire voir comment leurs ennemis étaient tourmentés.

5. Sur eux aussi, à la vérité, se tourna la rage furieuse d’animaux terribles ; ils furent mordus par des serpents tortueux, mais votre colère ne persista pas au point de les détruire.

6. Ils furent un moment troublés par cet avertissement, et ils élevèrent un signe de salut, comme mémorial de votre loi que vous leur aviez intimée.

7. Et celui qui se convertissait n’était point sauvé pour avoir regardé ce signe, mais à cause de vous, Sauveur universel !

8. Et de cette manière vous avez convaincu nos ennemis que vous êtes celui qui délivre de tout mal.

9. Car les morsures des sauterelles et des mouches avaient tué les Égyptiens, et il ne s’était point trouvé de guérison pour leurs âmes[1], parce qu’ils méritaient d’être punis comme ils l’avaient été.

10. Mais vos enfants ne furent point vaincus par les dents venimeuses des dragons, parce que votre miséricorde survint et les guérit.

11. Pour qu’ils se souvinssent de vos commandements, ils avaient été aiguillonnés ; mais ils furent promptement guéris, de peur que, tombant dans un profond oubli, ils ne pussent jouir de vos bienfaits.

12. Or il n’y eut ni herbe ni émollient qui les guérît ; mais, ô Seigneur, ce fut votre Parole[2], cette Parole qui guérit tout.

13. Car vous avez pouvoir de vie et de mort ; vous conduisez aux portes de l’enfer, et vous en ramenez.

  1. C’est-à-dire pour leur vie.
  2. Voy. ci-dessus, IX, 1, note.